ou encore Anhalonium Lewinii
Ce dernier est d’un goût si amer que les Amérindiens des tribus Nayarit et autres Huichols l’accompagnent avec du miel pour pouvoir le consommer. Ainsi absorbé, il provoque, dans sa première phase d’effet une surabondance de sécrétion salivaire dont la viscosité est telle que ses coulées effilochées s’allongent jusqu’à parvenir jusqu’au sol sans se rompre.
Cette phase est suivie d’une courte durée d’excitation plus ou moins calme durant laquelle se manifeste le comportement héréditaire qui les caractérise. Si la synthèse chimique du Peyotl, la Peyotline ou Mescaline qu’est le LSD ne provoque pas de salivationexcessive, son effet est le même que celui de la plante. Selon de nombreux savants, le principe actif des drogues hallucinogènes est en fait une vitamine qui prend le contrôle de certains neurones du cerveau en dérégulant la quantité de leur sécrétion de certaines substances dans les réceptacles adéquats du cerveau, à l’exception de celui du Peyotl, selon Albert Hoffman.
Albert Hoffmann
Pilules et capsules de LSD
Il évoque aussi les mystères d’Eleusis, culte de nature ésotérique qui était la religion de la Grèce antique et qui incluait l’absorption d’une substance hallucinogène nommée Soma, pendant les cérémonies rituelles et dont les effets seraient identiques à ceux du LSD. Certains de nos contemporains vont jusqu’à prétendre (erronément, bien sûr) que les visions des Prophètes tels que Moïse et Jésus sont dues à l’absorption de drogues hallucinogènes, assertion que peut aisément démentir tout connaisseur expérimenté de cette drogue, car les Prophètes sont des messagers humains de Dieu, tandis que la drogue hallucinogène provient d’une plante qui fait, elle aussi, partie de la totalité de la Création divine.
Par ailleurs, de tels phénomènes parapsychiques peuvent se produire dans l’esprit humain lorsque la sécrétion de certaines hormones des glandes surrénales est très élevée. Il a été rapporté que des saintes personnes du passé ont vécu de telles manifestations paranormales naturellement, c’est-à-dire que ces états d’âme n’étaient pas dus à l’absorption d’une quelconque drogue. Quoi- qu’il en soit, il apparaît que ces plantes ont, de tout temps, intrigué et mystifié des générations de peuples divers qui ont cherché à en découvrir une explication ou les ont déifiées ainsi qu’affublées de noms de code différents afin de les réserver à leu usage personnel ou à des fins d’exploitation et de domination psychologique de leurs semblables.
Si la structure chimique du LSD est semblable à celle de la Mescaline, principe actif du Peyotl, la dose qui est nécessaire à produire un effet est de 0,2 à 0,5 gramme pour la Mescaline alors que le même résultat est obtenu avec seulement 0,00002 à 0,00001 gramme de LSD ce qui rend ce dernier beaucoup plus puissant que la Mescaline. La ténacité de leur effet est influençable par la seule volonté de leur expérimentateur lorsque celui-ci refuse un cours que prend la diversité de ces effets quand ce nouveau cours lui paraît critique ou insupportable.
Il en est autrement avec la Psilocybine qui est le principe actif du champignon hallucinogène Psilocybe mexicana, malgré la forte ressemblance de ses effets qu’il a avec le ceux de la Mescaline et su LSD. Son emprise sur l’expérimentateur est quasi totale et elle l’oblige à supporter ce qu’elle lui impose comme perception insoutenable jusqu’au-delà de ce qui est humainement supportable.