h LSDreams - Introduction, (suite): Le champignon mexicain

   
  LSDreams
  Introduction, (suite):
Le champignon mexicain
 
 

Champignon mexicain ou Psilocybe



 
Psilocybe mex.
 
   Le champignon mexicain Psilocybe mexicana est une plante hallucinogène dont l’habitat se situe dans les montagnes d’Oaxaca, dans le sud du Mexique. Son principe actif, la Psilocybine a été ainsi nommée par le chimiste Albert Hoffmann qui en a fait la synthèse.

 



   L’emprise de l’effet que produit la Psilocybine sur la force de résistance psychique et du contrôle de la volonté personnelle est quasi-totale sur l’expérimentateur et elle le conduit inflexiblement, bien loin au-delà de ce qu’il peut supporter de stress mental. Lorsque se présente à l’expérimentateur qui est sous l’effet de cette drogue une situation qui dépasse son entendement ou qui ne concorde pas avec la réalité ou encore qui lui cause de la souffrance mentale, il a le pouvoir de l’annihiler quand il a absorbé de la Mescaline ou du LSD mais non-pas quand il a ingurgité de la Psilocybine car celle-ci amoindrit sa résistance mentale et elle le mène au-delà de ce qui est humainement possible de supporter et, plus rarement, en cas de dose excessive, jusqu’à un semblant de folie et, parfois, jusqu’à ce qui lui semble être le seuil de la mort, sans pour autant le tuer.
   Il n’y a pas, selon Albert Hoffmann, de danger de surdose létale dans la prise même excessive, de ces drogues hallucinogènes, mais un danger réside, en cas de forte dose, dans l’augmentation de l’acuité de l’effet que produit cette drogue sur l’esprit, au point de l’égarer en causant des souffrances mentales et corporelles. Mais son plus grand danger est le fait d’affecter, longuement et de manière sérieuse, la fonction des neurones cervicaux, qu’elle détériore au point de causer une faiblesse psychique et des troubles du comportement.
   Les cellules neuronales et les nerfs nécessitent de nombreuses années, jusqu’à vingt ou vingt-cinq ans, une fois endommagées, pour se régénérer ou pour se rétablir du surmenage auquel ils ont été longuement soumis. Le temps d’effet d’une dose normale dure, en règle générale, environ six heures tandis qu’une dose excessive peut durer jusqu’à douze heures.
   Si Albert Hoffmann rapporte qu’un éléphant en est mort en cours d’une expérience opérée sur lui et, sachant que cette drogue n’est pas toxique, c’est que cette mort est due, probablement, à un arrêt cardiaque qu’une frayeur intense aurait pu provoquer. Il est possible que l’animal ait eu une vision qui avait la vraisemblance de la réalité d’une période préhistorique qui avait le gigantisme de la faune et de la flore de ce temps-là et qu’il ne connaissait pas. Cette drogue ouvre, dans l’esprit, une mémoire héréditaire qui a été transmise de génération en génération depuis le commencement de la Création et cette discrète mémoire semble être enregistrée dans un espace spirituel que l’on peut définir comme étant une antichambre de l’Inconscient.
   Un autre exemple est celui du chat qui, sous l’effet de la drogue a peur des souris. Le fait aussi que le chat enfouit sa tête sous un tapis indique qu’il tente de se soustraire à la vue des hallucinations qu’il perçoit. Mais ces hallucinations ne disparaissent pas de sa vue pour autant car elles n’apparaissent qu’à l’esprit seulement et ne se trouvent pas à l’extérieur de l’être, même si elles paraissent être intégrées dans l’environnement réel. Ces hallucinations peuvent être magnifiques ou infernales, selon des critères qui résultent du caractère de l’expérimentateur et de l’état de s conscience.
   L’expérimentateur est aussi livré inopinément à une sorte d’aventure spirituelle imprévisible qui prend possession de son esprit en lui faisant voir une foison de visions magnifiquement colorées qui peuvent être, selon son état d’âme et celui de sa conscience, merveilleusement splendides ou infernalement cauchemaresques.
   Il n’a aucune influence sur ces visions ni le pouvoir de les changer ni de les arrêter, mais il n’est pas impuissant car sa raison veille en arrière-plan, comme en sourdine et il peut la consulter pour y puiser une solution à son problème du moment.
   Quand on répète l’expérimentation de ces drogues hallucinogènes durant une longue période, les visions diffèrent toujours d’une expérimentation à l’autre et, quoiqu’elles soient du même genre d’effet, elles ne sont jamais identiques. Leur qualité dépend de la personnalité de l’expérimentateur, de son état de santé physique, de sa bonne ou mauvaise conscience, de sa croyance s’il en a une, de la compagnie de la ou des personnes qui y assistent et de l’environnement dans lequel elles se déroulent. Cependant, à la connaissance de l’auteur, il y a eu deux cas de similitude de visions chez deux personnes et l’auteur lui-même, les trois expérimentateurs vivants chacun sur un continent différent et qui ne se sont jamais connues.
   La dépendance psychique à ces drogues ne disparaît qu’au terme de trois années consécutives de sevrage conséquent.
   Quel que soit l’approche que l’on est effectuée dans le but de comprendre cette drogue, l’on s’est tous accordé pour lui attribuer une appartenance aux mystères d’une divinité qui a le pouvoir de créer. Quiconque croit en Dieu sait qu’elle est l’œuvre de notre Créateur, tandis que le reste de l’humanité lui attribue des pouvoirs surnaturels personnel et va jusqu’à l’adorer en ignorant Dieu Qui l’a créée et, par là même, ils confondent le Créateur avec Sa créature.
   Ainsi, les Amérindiens qui ont voulu dominer leurs semblables en frappant leur imagination à l’aide des artifices qui sont produits par la drogue, ont-ils déifié et idolâtré ces substances en les affublant d’un nom de code quelconque afin d’en épaissir le mystère et les tenir au secret des étrangers. Le champignon hallucinogène Psilocybe mex. fut nommé Quetzalcoatl par allusion à l’oiseau Quetzal dont le plumage, Coatl, est chamarré de vives couleurs qui évoquent celles des visions richement colorées et lumineuses que procure la plante.

 
Psilocybe Heim ou Anhalonium Lewinii



Vue de dessous du champignon

Le champignon fut aussi nommé serpent à plumes parce que son long pied croît de manière serpentine et que les lamelles de son ombrelle ressemblent à des plumes disposées en collier. Afin de parfaire cette image ma surface extérieure de l’ombelle est ciselée de manière à représenter la tête du reptile.




Idole représentant Quetzalcoatl

   Dans le sud du Mexique, dans les montagnes d’Oaxaca où il croit, le champignon fut nommé Teonanacatl et son idole le représentait personnifié.


 
Teonanacatl


Oiseau Quetzal
(recordchiapas.mx)
 
Suite en prochaine page:caractéristiques.
 





 
  Entrées: 79016 visiteurs Merci pour votre visite !  
 
Ce site web a été créé gratuitement avec Ma-page.fr. Tu veux aussi ton propre site web ?
S'inscrire gratuitement