h LSDreams - 1O: Honni soit qui mal y pense

   
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  1O: Honni soit qui
mal y pense
 
 
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Honni soit qui
 
mal y pense 

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   Quelques temps plus tard, nous eûmes, Schackie et moi, une de ces rares soirées que nous consacrions à muser chez nous et, fait assez rare, elle accepta mon idée de profiter de ce temps creux pour faire un trip, sans crainte pour elle de s’ennuyer toute seule ni éprouver l’envie de sortir pour aller s’amuser quelque part. J’absorbai donc une dose de LSD et, en attendant que son effet se produise, nous conversâmes en déambulant dans notre appartement puis nous allâmes dans la chambre à coucher où elle avait quelque chose à faire. Elle se mit en devoir de ranger du linge dans une armoire pendant un long moment, durant lequel le LSD commença à accaparer mon esprit. Notre conversation était très agréablement intime, si pleine d’entente et d’amour confiant que j’eus la très nette impression que nous étions devenus un couple de bienheureux époux.
   L’effet du LSD s’amplifia agréablement quand Schackie me proposa de retourner au salon et nous marchâmes côte à côte, comme si nous nous promenions. Mon amie parlait encore d’une voix douce et calme qui me ravissait et lorsque nous pénétrâmes dans le salon, la lumière devint, pour moi, plus dorée et l’ambiance qui y régnait commença à me paraître mystérieuse. Je regardais le mur du fond de la lumière duquel émanait une sorte d’événement imminent, de nature ésotérique, me semblait-il. Du coin de l’œil, je pouvais voir Schackie déambuler nonchalamment à mon côté. Elle se tourna vers moi et je lus dans son regard une sorte d’étonnement ravi. Elle souleva ses sourcils en accents circonflexes et elle s’écria, d’une voix émue et langoureuse à la fois :
—Oh Schacky, voulons-nous faire l’amour ?!
Pris au dépourvu, je fus arraché de mon rêve naissant, son idée se fraya un chemin jusqu’à mon esprit et je demandai :  
— Faire l’amour ?  
— Oui, mon trésor.
Puis elle se dirigea vers l’estrade, en escalada les deux marches et alla s’agenouiller près de la fenêtre dont les rideaux étaient fermés. Son flanc gauche tourné vers moi, elle commença à se déshabiller méthodiquement. Je la rejoignis sur l’estrade et m’assis tout près d’elle en la regardant. Elle ôta d’abord un pull léger qui laissa apparaître un soutien-gorge de couleur chair qui cachait sa belle poitrine. Puis ce fut le tour de son soutien-gorge qui laissa paraitre deux magnifiques seins blancs et bien ronds.  Ils furent soulevés par le retrait du vêtement et ils retombèrent avec une gracieuse  légèreté sur sa poitrine. Elle était concentrée sur ce qu’elle faisait, sans rien dire et elle ne s’irrita que très faiblement lorsqu’un de ses vêtements ne se laissait pas enlever facilement. Elle le plia et le déposa lui aussi devant elle puis elle en fit de même avec tous ses vêtements qu’elle entassait en une petite pile devant elle. J’avais observé tout son affairement durant lequel tous ses mouvements devenaient de plus en plus harmonieux et fascinants d’une grâce lascive et charmante.
   A un moment donné, elle se tourna vers moi et me jeta un petit regard dans lequel elle tentait de dissimuler un ardent désir contenu. La drogue m’avait plongé dans un calme olympien tandis que je l’admirais sans trop prendre garde à ses vêtements, mais à ses mains et  ses bras quelle mouvait avec tant de grâce. Puis je plongeai dans la contemplation et l’admiration muette de son très beau visage, de son  long cou gracile, et de ses magnifiques et frêles épaules. Quelque chose dans cette splendide beauté attira de nouveau mon regard vers son visage et sa chevelure blonde. Je pris un long temps à admirer chaque parcelle de son beau visage en le détaillant avec amour et, enfin, je regardai ses cheveux. Ils étaient ce qui m’avait intrigué antérieurement et je vis clairement que ses cheveux blonds étaient des fils d’or pur et véritable que la claire lumière rendait très scintillants. J’en fus quelque peu étonné, mais la substance m’aida à trouver cela tout à fait normal.
   Enchanté et ravi, je poursuivis ma contemplation en explorant des yeux son long coup mince, ses épaules, son buste, et son dos  dont la soyeuse peau avait avaient la couleur d’un pétale de rose. Les ombres estompées qui moulaient sa chair étaient colorées en dégradés de bleu pâle et de vert luminescent très clairs dont la touche délicate surpassait en beauté le meilleur des tableaux de maître que la Terre eût jamais connu. Me penchant un peu vers son dos svelte et cambré, je découvris avec stupéfaction que l’ensemble de sa peau satinée et rose était uniformément recouvert de minuscules et courts poils d’or qui étaient si ténus qu’ils en étaient à peine visibles. Je ne les avais jamais décelés chez elle auparavant, comme s’ils n’avaient jamais existé. La substance hallucinogène rend la vie si perçante qu’on la croirait microscopique si bien que j’en vis partout, sur ses épaules, son dos et tout le long de sa gracieuse échine.
   Elle se leva, plus splendide que jamais et marcha, toute nue dans la lumière, vers l’endroit qu’elle semblait avoir choisi pour nos ébats amoureux. Elle s’était tenue brièvement debout devant moi en me paraissant plus grande que nature et cette superbe créature m’inspira un élan de reconnaissance vers Le Créateur qui l’avait si parfaitement crée.
   Eblouissante, elle était restée debout devant moi et me regardait et je l’entendis me dire soudain, d’une voix tendre et aimante :
— Viens donc, chéri.
   Je me levai et me déshabillai en un tournemain sans la quitter des yeux tandis qu’elle alla s’étendre  dans un angle de l’estrade en plaçant un petit coussin sous son adorable tête.  
Je l’y rejoignis et elle m’attira sur elle. Il n’aurait pas été utile de décrire ce qui s’en suivit si cela n’eût pas été une grandiose révélation. Il faut dire que ma surprise et mon émerveillement furent très grands lorsque je découvris que la jouissance de chacun des moments de cet érotisme démesuré était amplifiée de ce que je ne peux que qualifier de mille fois meilleur que d’habitude.
   Chacune des phases successives de ce fabuleux acte sexuel était d’une telle intensité que la jouissance de chacune d’elles avait fortement la qualité d’un orgasme particulier qui persistait un moment avant de se fondre dans la suprême jouissance de la phase suivante et cette dernière en faisait autant avec la phase qui lui succédait, tant et si bien que ce ne fut qu’un enchaînement de plaisirs successifs d’une rare puissance. Le couronnement en fut un super-orgasme si prodigieux et durable qu’il surpassa magistralement les précédents plaisirs grâce à délicieuse intensité et un paroxysme qui ravissaient les sens.
   Cette sublime jouissance rayonnait vraiment, car, après son accomplissement, Schackie et moi, nous nous séparâmes voluptueusement et nous nous étendîmes côte à côte, vraisemblablement dans un même état d’âme qui baignait dans la délectation de cet indicible plaisir d’amour paradisiaque. Comme j’avais l’habitude de m’attarder à caresser et embrasser mon amie après l’acte sexuel, je lui demandai, cette fois, de m’excuser car je me sentais si merveilleusement bien que je ressentais le désir de m’allonger sur le dos pour en savourer la fin. Mon amie me répondit qu’elle se trouvait dans le même état. Nous restâmes allongés en nous tenant la main et je me complus à sentir le rayonnement de cet amour m’envelopper comme dans un cocon de volupté. Je le perçus en sa forme sphérique qui rayonnait délicieusement mais il allait en se rétrécissant comme s’il allait s’effondrer sur soi-même. J’avais perçu son rayonnement sphérique comme si j’en avais été le noyau, mais il se réduisit progressivement jusqu’à se limiter à fleur de peau, de ma tête à mes pieds. Ensuite, cette sensation de jouissance qui tirait inexorablement vers sa fin, se rétrécit à la manière d’une peau de chagrin globulaire jusqu’au centre de gravité sexuelle qu’il couronna d’un halo pendant un long moment avant de disparaître complètement.
 Nous nous endormîmes, Schakie et moi, sans même nous en rendre compte.

 
   En conclusion, je n’aurais jamais cru que l’acte sexuel pouvait être amplifié à ce point-là, aussi fis-je un calcul du nombre de fois que nous avions fait l’amour durant nos cinq années d’union, Schackie et moi. Scrupuleusement, j’arrivai à un total de deux mille fois. Mais ces deux mille fois, prises ensemble, n’avaient pas le pouvoir d’égaler en intensité cette seule et unique fois et, par comparaison à cette unique fois, c’était comme si je n’avais jamais fait l’amour jusque-là.
   Je n’irai pas jusqu’à prétendre que le LSD est un aphrodisiaque prodigieux, car on est loin d’avoir envie de faire l’amour sous l’emprise de cette drogue et, pis encore, on n’y pense même pas, parce que cette drogue agit de manière spirituelle plus que corporelle.
 
   Comme j’avais découvert, au cours de toutes mes expérimentations, que le LSD nous ouvre une porte qui donne accès à une mémoire antérieure à la nôtre et que dans cette mémoire sont engrangés les souvenirs d’évènements qui appartenaient à nos ancêtres, de ceux  qui peuvent parfois, quand leur nature est paradisiaque, remonter jusqu’à notre tout premier ancêtre, Adam. J’en conclus donc, que ce fabuleux amour est un souvenir transmis de l’amour qui n’a pu être possible qu’au Paradis.


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