LSDreams
...est le récit d’une longue expérience qui a été faite avec les drogues hallucinogènes, dont le LSD et qui sont, pour la plupart, des Alcaloïdes isolés de la structure chimique de certaines plantes des Tropiques. Cette expérience a été acquise par l’auteur du présent ouvrage, progressivement pendant une quinzaine d’années et au terme de plus de cinq cents expérimentations de ces drogues*.
*Voir le décompte un peu plus bas.
Il a beaucoup été rapporté sur ces plantes dans les média et une riche documentation a été élaborée à ce sujet grâce à des expérimentateurs, des chimistes de renom, des psychologues, des écrivains, des intellectuels etc. qui appartiennent à différentes communautés religieuses monothéistes et polythéistes ou athées ou encore ignorantes (de la Science divine) et à différentes couches sociales, du point de vue intellectuel.
L’interprétation des effets qu’opèrent ces drogues dans l’esprit humain est diverse et elle émane de sources intellectuelles différentes, chacune d’elles représentant la compréhension personnelle de l’interprète, compré- hension qui est influencée et dominée par le degré de savoir ou de croyance ou le genre de croyance personnelle de chacun.
Les Amérindiens, par exemple, qui sont idolâtres, ont divinisé la plante hallucinogène par ignorance, ce qui semble être la manifestation de la punition divine qu’ils ont méritée à cause de leur idolâtrie et qui les condamne à l’ignorance de la vérité divine et à l’égarement. Si bien qu’ils confondent le Créateur avec Sa créature. Leur témoignage relève ainsi de la pure invention.
Certains Chrétiens qui avaient abandonné la pratique de leur religion rapportent que ce qu’ils avaient perçu au cours d’une expérimentation avec cette drogue leur avait donné un regain de foi. D’autres, parmi les poètes, l’ont magnifiée et lui ont inventé des origines et des pouvoirs qu’ils sont incapables de définir avec précision, si bien que leur témoignage relève de l’égarement.
D’autres encore, écrivains et intellectuels, y ont recherché une signification qui demeurait, pour eux, un mystère et qui est, ainsi, restée hors de leur compréhension.
Le témoignage de certains d’entre eux relève donc de la supposition et de la conjecture qui en résulte.
Qu’en est-il vraiment ?
Sans prétendre en avoir élucidé le mystère, l’auteur du présent ouvrage apporte ici le témoignage qui découle de sa propre expérience et de sa reconnaissance des faits de ce qu’il croit humblement être une partie de la raison globale de ces phénomènes parapsychiques. Il ne s’agit pas d’une exaltation ni d’une condamnation de ces drogues mais d’un témoignage qui se confine dans le juste milieu de leur appréciation.
* Décompte : durant les cinq années de vie commune avec mon ancienne petite amie que je nomme Schakie dans les chapitres qui la concernent, je prenais du LSD à chaque fin de semaine, soit donc 5x52 semaines=260.
De 1974 à A981, j’avais réduit ma consommation de moitié environ, à 2 expérimentations par mois, soit donc: 2x12x8= 192.
De 1982 à 1983, de retour dans mon pays d’origine, un ami (que je nomme S.T. dans cet ouvrage), m’en envoya par colis postal plus d’une centaine, laquelle je consommai pendant une année entière, soit , en totalité 260+192+100= 552 expérimentations environ.
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